Les 400 coups

Paris, à la fin des années 50. Antoine Doinel est un écolier de treize ans, rêveur et turbulent. Il habite avec sa mère maussade et son beau-père effacé dans un petit appartement inconfortable aux environs de la place de Clichy. En mal d'affection, le garçon fait régulièrement l'école buissonnière avec son copain René. Un jour, pour justifier son absence à l'école, Antoine prétexte que sa mère est morte. La supercherie découverte, le gamin glisse sur les chemins de la révolte et de la petite délinquance. Avec l'accord des parents, le juge des mineurs décide de la placer dans un centre de redressement. Un jour de sortie, Antoine tente de fuir. Le premier long-métrage réaliste de François Truffaut lança à sa sortie le mouvement de la Nouvelle Vague ou le renouveau du cinéma français.